Quelques aphorismes d’Arthur Schopenhauer
Aphorismes d’
Arthur Schopenhauer
La vie oscille, comme un pendule, de la souffrance à l’ennui.
Tout ce qui est exquis mûrit lentement.
L’égoïsme régit le monde.
Cachez soigneusement votre supériorité de crainte de vous faire des ennemis.
Qui critique les autres travaille à son propre amendement.
La solitude offre à l’homme intellectuellement haut placé un double avantage : le premier, d’être avec soi-même, et le second de n’être pas avec les autres.
Ce n’est plus souvent que la perte des choses qui en enseigne la valeur.
L’homme ordinaire ne se préoccupe que de passer le temps, l’homme de talent que de l’employer.
On ne peut être vraiment soi qu’aussi longtemps qu’on est seul ; qui n’aime donc pas la solitude n’aime pas la liberté, car on n’est libre qu’étant seul.
Ni aimer, ni haïr : voilà la moitié de toute sagesse. Ne rien dire et ne rien croire : voilà l’autre.
Les amis se prétendent sincères ; or ce sont les ennemis qui le sont.
La richesse est pareille à l’eau de mer : plus on en boit, plus on a soif.
Le seul bonheur est de ne pas naître.
Ces aphorismes illustrent
le pessimisme et la lucidité
de Schopenhauer sur la vie, la solitude, le bonheur, et la nature humaine